Ειδήσεις στα Γαλλικά- 21/06/2014

Les Chinois débarquent au Pirée

Le Premier ministre chinois Li Keqiang, en visite à Athènes, a fait miroiter un avenir florissant à l'économie grecque convalescente sur laquelle Pékin veut s'appuyer pour renforcer sa pénétration commerciale en Europe via le rail, les ports et aéroports du pays.
Les sujets économiques, et notamment les partenariats dans le secteur de la marine marchande, ont monopolisé la visite du numéro deux chinois que le Premier ministre, Antonis Samaras, n'a pas quitté d'une semelle depuis son arrivée jeudi.
La visite du Pirée a constitué le coeur de ce voyage et résumé les ambitions de Pékin en Grèce : faire du pays "la porte d'entrée de la Chine vers l'Europe", comme l'a déclaré M. Li sur fond de flots bleus et de grues de chargement de conteneurs.
Une expression également martelée à plusieurs reprises par Antonis Samaras qui a dépeint une Grèce promise à devenir "un noeud logistique" entre l'Europe et le Moyen-Orient.
La Chine joue déjà un rôle moteur dans l'exploitation commerciale du Pirée où le conglomérat Cosco gère depuis 2008 deux terminaux de transport de marchandises, une concession aux résultats jugés "tangibles" par Pékin.
La stratégie de Cosco pour le Pirée passe également par le rachat des 67% des parts que l'Etat grec possède dans la société du port du Pirée.
Le groupe chinois est qualifié pour la seconde phase de l'appel d'offres au terme duquel il pourrait ainsi contrôler également l'activité de transports de passagers.
C'est dans le secteur maritime que sont concentrés l'essentiel des 3,4 milliards d'euros de contrats commerciaux signés jeudi entre les deux pays.
L'un des volets consiste en un accord de prêts des banques chinoises aux armateurs grecs afin de faire construire dans les chantiers navals chinois au moins dix navires.
Les armateurs grecs, leader mondiaux, transportent 50% des exportations chinoises et 60% de l'énergie importée en Chine par voie maritime.
Tous les travailleurs et organismes de production ou sociaux du Pirée réagissent à cette vente que prépare le gouvernement et disent un ''grand NON'' au rachat par la Chine des parts que l'Etat grec possède dans la société du port du Pirée (OLP)


Hausse du prix de l'électricité

Les tarifs de l'électricité pour les particuliers augmenteront à partir du 1er juillet pour la première tranche de consommation 0 à 800 KW pour quatre mois, mais baisseront pour les entreprises, en application des prévisions du mémorandum pour la suppression des financements internes des tarifs de la Compagnie d'électricité grecque (DEI).


Alexis Tsipras: ''Refondons l'Europe''

''Notre combat pour la refondation de l'Europe doit être incessant et infléchissable'' a martelé hier soir le président du SYRIZA, Alexis Tsipras, dans un discours lors d'une manifestation sur le thème ''Combat pour une autre Europe'' dans le cadre du festival ''Résistance'' qui se tient à l'Université de géoponie.
Alexis Tsipras a souligné que la refondation de l'Europe doit être une refondation économique, sociale et environnementale et a fait remarquer que la Gauche, ayant une perspective d'atteindre la majorité, peut jouer un rôle déterminant avec pour objectif le passage d'une Europe de la pauvreté et de l'oppression en une Europe de la croissance, de la solidarité et de la conscience environnementale.


Rassemblement de protestation à Thessalonique: ''Nous ne voulons pas d'autre success story''

L'Union des enseignants du second degré de Thessalonique ELME, les employés de la société des eaux de Thessalonique EYATH, les anciens employés de l'ERT, les gardiens d'école, les femmes de ménage et beaucoup d'autres ont appelé à un rassemblement de protestation contre la supposée success story du gouvernement, les privatisations et les licenciements, devant la statue de Vénizélos place Aristotelos.


Nikos Fotopoulos: ''Non à la vente de la compagnie publique d'électricité''

Invoquant les déclarations du ministre du développement agricole contre la privatisation d'une partie de DEI (compagnie publique d'électricité), l'ancien président de GENOP DEI (syndicat de la compagnie de DEI) Nikos Fotopoulos invite, dans une lettre, les députés ayant formulé les mêmes points de vue sur la question à tenir parole lors du vote du projet de loi au parlement pour la vente de la ''petite DEI'', la partie saine de DEI.


Comité de lutte pour le parc d'Hellenikon: “NON au bradage”

Demain à 19h30 le comité de lutte pour le parc d'Hellenikon se réunira sur la plage d'Agiou Kosma afin d'informer, d'évaluer, d'organiser et d'intensifier la résistance des habitants, visant à empêcher les projets de bradage et de construction du site de l'ancien aéroport et de la plage d'Agiou Kosma.


POSPERT accuse l'ESHEM de provoquer un clivage

POSPERT dénonce, dans un communiqué, la tenue d'élections pour la nomination de représentants des employés de NERIT.
“Nous dénonçons l'attitude du présidium de l'Union des rédacteurs des quotidiens de Macédoine-Thrace ( ESHEM) qui engendre un clivage et est contraire à la volonté des unions de journalistes et de la Fédération panhellénique des rédacteurs (POESY) qui avec le peuple grec soutiennent l'ERT et exigent qu'elle soit réouverte”.


François Hollande accueille une réunion informelle à Paris sur les priorités de la commission européenne

Le président François Hollande a accueilli aujourd'hui à Paris une "réunion informelle" réunissant sept chefs de gouvernement sociaux-démocrates de l'UE, consacrée aux priorités de la prochaine commission européenne.
Dans un communiqué, la présidence française indique que la réunion, qui s'est tenue à l'hôtel de Marigny avec les chefs de gouvernement autrichien, belge, danois, italien, roumain, slovaque et tchèque ainsi que le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, visait à "préparer le sommet européen qui va prendre des décisions sur les orientations futures de l'Europe et sur les personnes qui vont diriger l'Europe"
Les dirigeants européens sociaux-démocrates réunis à Paris, dont l'Italien Matteo Renzi, ont apporté leur soutien au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker pour le poste de président de la Commission européenne, a déclaré le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel. Ils se sont aussi mis d'accord sur le fait que les règles du pacte de stabilité européen ne devaient pas changer mais qu'elles devaient être appliquées avec "souplesse" en faveur de la croissance, a-t-il dit.


Londres cherche à repousser la nomination de Juncker à la Commission européenne

Londres essaie de convaincre ses partenaires européens de repousser l'élection du nouveau président de la Commission européenne dans l'espoir de trouver une alternative consensuelle à l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Les dirigeants de l'Union européenne vont se retrouver jeudi et vendredi prochains à Bruxelles pour un Conseil européen qui devrait désigner le successeur de José Manuel Barroso.
Mais la Grande Bretagne, qui considère le fédéraliste Jean-Claude Juncker comme un obstacle insurmontable à ses ambitions de réforme de l'UE, cherche désespérément à trouver un moyen de bloquer sa nomination.
Pour le Premier ministre David Cameron, qui a mis tout son poids dans la bataille, l'enjeu est élevé.
S'il ne parvient pas à ses fins, il verra sa crédibilité sérieusement entamée face aux eurosceptiques britanniques, auxquels il a promis, s'il est réélu l'an prochain, d'organiser un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE.
David Cameron est apparu ces derniers jours de plus en plus isolé face à ses partenaires européens, qui font bloc, au moins publiquement, derrière Jean-Claude Juncker, dont la candidature bénéficie du soutien de poids de la chancelière allemande Angela Merkel.


La Suisse officialise la "préférence nationale"

Le 9 février dernier, à une très courte majorité (50,3 %), les Suisses approuvaient l'initiative populaire intitulée "Contre l'immigration massive", présentée par l'Union démocratique du centre (UDC), le parti le plus à droite de l'échiquier politique.
Vendredi 20 juin, Simonetta Sommaruga, vice-présidente de la Confédération, et ministre de la Justice et de la Police, a annoncé : "Il y a un mandat du peuple, l'article constitutionnel est entré en vigueur, il va de soi pour le Conseil fédéral qu'il faut l'appliquer scrupuleusement."
En d'autres termes, la Suisse va établir des contingents pour tous les étrangers, y compris les frontaliers, et même pour les étrangers en possession d'un permis C de résident permanent.
Le gouvernement suisse institutionnalise donc la "préférence nationale", réclamée par l'extrême droite helvétique.
Toutefois, ces contingents ne devraient se mettre en place qu'en février 2017.
La socialiste Simonetta Sommaruga, personnellement hostile à cette initiative populaire, a tenu à souligner qu'il était "impossible de concilier le nouvel article constitutionnel et l'accord sur la libre circulation" avec l'Union européenne.
En cautionnant le vote du peuple "contre l'immigration de masse", le gouvernement suisse va au clash avec l'Union européenne.


Un paysage de Cisjordanie menacé déclaré "patrimoine mondial en péril"

La Palestine a remporté hier vendredi une nouvelle victoire politique à l'Unesco, en obtenant à Doha qu'un paysage de Cisjordanie menacé par le mur israélien, autour du village de Battir au sud de Jérusalem, soit déclaré "patrimoine mondial en péril".
Le vote a eu lieu dans le cadre d'une procédure d'urgence: "Palestine: terre des oliviers et des vignes - Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir, Palestine" est ainsi inscrit à la fois au patrimoine mondial et sur la liste du patrimoine mondial en péril.
L'annonce du vote a provoqué un certain tumulte dans l'enceinte et plusieurs ambassadeurs auprès de l'Unesco, qui avaient défendu la valeur universelle exceptionnelle du site et fait valoir le danger imminent qui pesait sur lui contre l'avis des experts, se sont empressés de féliciter leur collègue de Palestine, Elias Sanbar.
"Ceux qui ont voté pour cette inscription disent que seule la chute des murs assure l'avènement de la paix et de la réconciliation", a martelé l'ambassadeur palestinien.
"Vous venez de prendre, au-delà de l'inscription de Battir, une décision courageuse contre l'enfermement, l'exclusion et la domination", a-t-il dit.
De son côté, la représentante de la délégation israélienne, Shuli Davidovich, a déploré "un jour noir pour l'Unesco".
"Nous regrettons que le Comité ne se soit pas montré capable de lutter contre cette politisation", a-t-elle dit.
La Palestine a réussi à isoler Israël au sein des 21 membres du comité du patrimoine mondial.
Seuls trois ont voté contre l'inscription de ce site sur la liste du patrimoine mondial en péril, onze votant pour, alors qu'il fallait dix voix pour atteindre la majorité.








Τελευταία τροποποίηση στις Κυριακή, 22/06/2014 - 23:48