Dans l'attente du retour de la troïka
Dans la prochaine quinzaine, le nouveau gouvernement affrontera la troïka et d'ici le début du mois de juillet devra mener à bien tous les engagements pris par la Grèce auprès de ses créanciers afin d'obtenie le versement des 8,1 milliards d'euros en septembre prochain.
Mais les points à régler sont nombreux et le fait de ne pas remplir les conditions rend tangible l'éventualité d'imposer de nouvelles mesures.
Les questions en suspens sont nombreuses
En premier toujours et encore le secteur public, la troïka entend bien régler la question de l'affiliation de 12500 fonctionnaires à un régime de mise en disponibilité/mobilité. Il est inutile de dire que la façon dont la question de l'ERT a été gérée est un exemple représentatif de ce qui peut suivre.
Autre chapitre, celui du trou dans le budget d'état pour la période de deux ans 2013-2014, surtout en raison du trou noir de 600 millions d'euros de la caisse d'assurance maladie EOPYY et celui de 400 millions d'euros des autres caisses d'assurance maladie. Si le gouvernement n'arrive pas à donner des réponses convaicantes, il faudra d'autres mesures.
Il faudra aussi réviser le programme de privatisations, vu que l'objectif visé cette année qui était de 2,6 milliards d'euros ne sera atteint en aucun cas après le naufrage de la vente de la société publique grecque d'importation de gaz DEPA. Cela se traduit par une accélération du programme de privatisations ou par une activation de la clause de divergence, ce qui se traduit également par la prise de nouvelles mesures en septembre.
Il y a aussi en suspens la question du nouvel impôt unifié sur l'immobilier pour lequel la troïka a exprimé des objections vis-à-vis des projets du gouvernement, et s'il n'y a pas d'accord il faudra prolonger l'impôt actuel pour 2014.
Et enfin il semble difficile qu'une décision soit prise sur une baisse de la TVA à laquelle est soumise l'hôtellerie-restauration.