NOUVELLES EN FRANCAIS 25/02/2015

Le Premier ministre Alexis Tsipras a informé aujourd’hui le groupe parlementaire du SYRIZA sur ce que le gouvernement a fait durant ce premier mois de gouvernance, donnant une importance particulière aux négociations et à l’accord avec les partenaires européens.

Le Premier ministre a qualifié de réussites la séparation de l’accord de prêt et du mémorandum, de la sortie du mémorandum en tant que cadre de politique d’austérité ainsi que l’accord intermédiaire qui donne une bouffée d’air au pays.

"Le gouvernement va avancer très vite pour concrétiser" les promesses anti-austérité, a assuré Alexis Tsipras.

 Il s'est dit prêt à "toutes les ruptures nécessaires" avec les anciennes pratiques.



Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellaridis, s'est félicité dans un entretien télévisé "des marges" du gouvernement, laissées par le caractère "général" des engagements pris.

Les quatre prochains mois seront "une négociation quotidienne", a reconnu le ministre de l'Emploi Panos Skourletis.

Désabusé, le cinéaste franco-grec Costa Gavras a considéré mercredi dans une interview au quotidien communiste français l'Humanité que "l'Europe conservatrice n'a aucune raison de laisser Tsipras réussir".



Déjà les questions se bousculent, par exemple sur les échéances financières qui attendent Athènes dans les semaines à venir.

Pour le moment les discussions entre le pays et ses partenaires n'ont pas abordé la question de la dette - montagne de 320 milliards d'euros qui représente 175% du PIB.

Des prêts du Fonds monétaire international (FMI) doivent être remboursés en mars, et les Européens n'ont pas prévu de verser d'argent avant avril, date à laquelle ils veulent juger des avancées grecques sur les réformes.

Le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, a dressé un tableau sans concession de la situation financière du pays.

"Nous n'aurons pas de problème de liquidité dans le secteur public mais nous aurons vraiment un problème pour rembourser des échéances au FMI maintenant et à la BCE en juillet", a-t-il dit à la Radio Alpha.

Il n'a donné aucune estimation du montant des besoins de financement du Trésor pour cette période mais il est établi qu'Athènes doit verser environ deux milliards d'euros d'intérêts ce mois-ci à des créanciers publics et privés et rembourser un prêt du FMI de 1,6 milliard d'euros qui arrive à échéance en mars.

Il lui faudra encore 800 millions d'euros pour assurer le service de la dette en avril et quelque 7,5 milliards en juillet et en août, notamment pour rembourser des obligations détenues par la BCE et pour payer des intérêts.

Berlin exclut d'effacer la moindre partie de la dette publique grecque.

Pour sa part, Yanis Varoufakis a dit souhaiter discuter dès à présent d'une restructuration de la dette incluant des échanges de titres.

"La tâche monumentale qui se dresse devant nous, c'est de chasser l'esprit de la troïka, de faire disparaître sa mentalité et de mettre fin à son emprise en Europe, et pas seulement en Grèce", a-t-il déclaré au journal français Charlie Hebdo.

"Ce que je dis à mes homologues est ceci: si vous pensez que vous avez intérêt à abattre les gouvernements progressistes comme le nôtre, quelques jours seulement après notre élection, alors attendez vous au pire", a-t-il ajouté.



Le ministre de l'Energie, Panagiotis Lafazanis a annoncé que le gouvernement ne mettrait pas en œuvre le projet de privatisation de la première compagnie d'électricité du pays, PPC et de l'opérateur de réseaux électriques ADMIE.

"Les entreprises n'ont pas déposé d'offre contraignante, donc cela ne sera pas finalisé", a-t-il dit au quotidien Ethnos.

Aussitôt le porte-parole du ministère allemand des Finances, Martin Jäger, a réagi en déclarant : « Si la Grèce a l’intention de retarder ou de stopper les privatisations, elle ne peut le décider seule », ajoutant  que si Athènes avait de telles intentions cela devrait se faire en étroite coopération avec la troïka et qu’il était encore trop tôt pour parler d’un troisième plan d’aide.



Lors de la réunion de leur groupe parlementaire, les Grecs Indépendants ont décidé de rechercher  la constitution d’une commission d’enquête sur la façon dont la Grèce a été entraînée à signer le mémorandum.



Le groupe parlementaire du Parti communiste de Grèce a déposé au Parlement une proposition de loi pour la suppression du mémorandum et des décrets d’application qui l’accompagnent et appelle à un rassemblement vendredi à 19H00 pour protester contre l’accord passé par le gouvernement avec ses partenaires européens.

ANTARSYA (coalition de la gauche anticapitaliste et révolutionnaire) appellent à des rassemblements à Athènes et Thessalonique demain jeudi à 18H00 contre l’accord du gouvernement pour la prolongation de l’aide financière et des mesures qui l’accompagnent.

Lors de la rencontre du secrétaire général aux sports, Stavros Kontonis, et des présidents de la Super League, il a été décidé que, suite aux incidents de ces derniers jours, les championnats de football seront reportés jusqu’à ce que des mesures drastiques soient appliquées.



La direction du groupe OTE a obligé, la semaine dernière, tous les employés du central téléphonique de soutien technique 13888 à signer leur démission, selon un communiqué des employés.

Ces derniers travaillaient pour le compte de la filiale de OTE evalue et sont appelés à signer des contrats qui ne correspondent pas à leurs qualifications et donc aux salaires et autres droits que leur accorde la loi.



Le Centre ouvrier et l’Association des employés de commerce du département de Larissa ont déposé à l’Organisme pour l’emploi OAED une note demandant une allocation spéciale de 1000 euros pour les employés des supermarchés Larissa qui seront en liquidation sous peu.



Nouveau rendez-vous demain à 9H30 du ministre d’Etat chargé des médias, Nikos Pappas, avec POSPERT et les représentants des journalistes pour discuter du projet de loi prévoyant la réouverture de l’ERT, après une première rencontre hier mardi qui s’est déroulée dans un climat positif.

Exode des chrétiens assyriens de Syrie

Ils sont environ 5 000 sur 30 000 Assyriens à avoir fait leurs bagages.

Dans la province de Hassaké, à l'extrémité nord-est de la Syrie, près de 1 000 familles ont fui depuis lundi leurs foyers pour trouver refuge dans les villes de Hassaké et de Qamichli, "soit près de 5000 personnes", a affirmé Oussama Edward, directeur du Réseau assyrien des droits de l'homme basé en Suède.  

Cet exode fait suite à l'enlèvement par l'Etat islamique (EI) de 90 chrétiens assyriens d'une région de la province de Hassaké, bordée par la Turquie et l'Irak, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

D'après Oussama Edward, le nombre des otages "en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées, est entre 70 et 100 personnes".



Le cri d'alarme d'Amnesty : 2014, année "catastrophique" pour les civils

Au cours de cette année "exceptionnellement" chargée en conflits

"des millions de civils" ont été tués et "15 millions" de personnes déplacées, ce qui constitue "le plus grand nombre de réfugiés depuis la Seconde guerre mondiale", s'alarme l'ONG.

Le constat d'Amnesty International est sans appel.

L'année 2014 a été "catastrophique" pour les victimes civiles des conflits, souligne l'ONG, qui qualifie, dans son rapport annuel publié mercredi 25 février, de "scandaleuse et inopérante" la réponse de la communauté internationale à ces violences.





Le temps se gâte demain, avec de fortes pluies, des orages et de la neige en montagne.

En Attique les températures varieront de 9° à 16° et Thessalonique de 6° à 15°.
Τελευταία τροποποίηση στις Παρασκευή, 14/06/2013 - 23:54