Nouvelles en français- 24/06/2014
Les zones purement résidentielles supprimées
Le projet de loi sur l'aménagement du territoire prévoit la suppression des zones purement résidentielles et introduit trois nouvelles catégories où d'autres activités seront permises : grands magasins, centres commerciaux et toutes sortes d'entreprises auront le droit de s'y implanter.
Aujourd'hui à 19 heures les municipalités de Néa Ionia et Néa Philadelphia organisent un débat sur les articles du projet de loi.
Vente en urgence d'unités de production de DEI
Le gouvernement promeut le vote du projet de loi pour la vente d'unités de production de DEI (compagnie publique d'électricité) par procédure d'urgence pour ce jeudi.
La porte-parole du gouvernement, Sofia Voultepsi, a affirmé qu'il n'y avait aucun différend au sein de la coalition gouvernementale, suite aux objections exprimées par des cadres du PASOK à propos de la “petite DEI” et de la réunion qui s'est tenue au Palais Maxime.
L'opposition toute entière et les employés de DEI réagissent au bradage de l'entreprise.
“La coalition gouvernementale Nouvelle Démocratie-PASOK n'a en aucun cas le droit de procéder à la partition, au démantèlement et au bradage de DEI, étant une lamentable minorité du peuple et n'ayant plus aucune légalité politique” mentionne un communiqué du SYRIZA.
“La gouvernance Nouvelle Démocratie-PASOK, avec la canicule qui débarque à partir de demain, ''brûle'' d'éxécuter tous les ordres de la troika” soulignent les Grecs Indépendants (ANEL).
“Le projet du gouvernement pour la ''petite DEI'' apportera des charges supplémentaires aussi bien pour les consommateurs que pour les employés de l'entreprise” indique le KKE (parti communiste de Grèce).
L'attitude de DIMAR (Gauche démocratique) est encore une fois contradictoire, prenant position pour la libération du marché de l'énergie et exprimant parallèlement son opposition à la vente des réseaux-ADMHE (filiale de DEI pour les réseaux de transport d'énergie électrique) et à la partition de DEI.
Le syndicat des employés à la production d'énergie électrique ''Spartakos'' réagit à la vente de la ''petite DEI'' par des grèves de 48 heures renouvelables.
Les Grecs dans l'impossibilité de payer leurs dettes
Tout juste 9 personnes sur 100 devant les cotisations aux caisses d'assurances sociales ont fait l'objet, fin mai, d'un règlement de rembouresement progressif de leurs dettes et 40% d'entre eux sont dans l'impossibilité de payer les mensualités.
Comparution devant le juge d'instruction des 14 personnes arrêtées pour l'affaire des 3 tonnes d'héroïne
Les 14 personnes, arrêtées pour l'affaire des 3 tonnes d'héroïne trouvées chez un armateur et dans un entrepôt de Koropi, compraîtront devant le juge d'instruction à partir d'aujourd'hui et jusqu'à jeudi.
On n'a toujours pas de réponse à la question, pourquoi la police antidrogue des États-Unis a donné les renseignements aux gardes côtes et non à la police.
Les 28 marins condamnés à 8 mois de prison avec sursis
Le tribunal de Thasos a condamné à 8 mois de prison avec sursis les 28 marins accusés “d'entrave aux transports” dans le nouveau port de l'île, pour avoir participé aux grèves nationales des 11 mars 2010 et 14 juin 2012, proclamées par la GSEE (confédération générale des travailleurs de Grèce) et par la Fédération panhellénique maritime.
Chose incompréhensible: auparavant ils avaient été innocentés, accusés du même délit mais dans le vieux port.
Le ministère de l'Education nationale refuse d'embaucher
des enseignants se sont rassemblés aujourd'hui devant le 6e lycée de Péristéri, où se tiennent des séminaires pour les directeurs de lycées de Péristéri et de la 3e circonscription d'Athènes, destinés à évaluer instituteurs et professeurs pour dévantage de mises en disponibilité et licenciements.
L'attitude du ministre de l'Education nationale reste le refus de proclamer des postes à pourvoir, alors que des enseignants mis en disponibilité risquent le licenciement immédiat et que les déficiences dans les établissements scolaires sont nombreuses.
Le Pen et Wilders échouent à former un bloc eurosceptique au Parlement européen
L'incapacité de Marine Le Pen à former un groupe au Parlement européen et l'extrême fragilité de la coalition emmenée par le Britannique Nigel Farage illustrent l'incapacité des europhobes à peser sur la politique européenne, malgré leur percée électorale.
La présidente du Front national (FN) avait pourtant multiplié ces dernières semaines les réunions à Bruxelles avec d'autres élus d'extrême droite ou nationalistes susceptibles de s'allier avec elle.
L'enjeu était important : outre une plus grande visibilité, d'éventuelles présidences de commissions ou de sous-commissions, un groupe donne l'assurance de recevoir entre 20 et 30 millions d'euros de subventions au cours des cinq prochaines années, hors salaires et avantages des députés.
Au bout du compte, Marine Le Pen n'est pas parvenue à rassembler au delà de ses alliés "historiques" que sont le Parti pour la liberté (PVV) du Néerlandais Geert Wilders, le Parti de la liberté autrichien (FPÖ), la Ligue du Nord italienne et le Vlaams Belang flamand (Belgique).
L'autre allié de dernière minute de Mme Le Pen était l'eurodéputé Angel Djambazki, un ultra-nationaliste bulgare pro-Poutine. Lors d'un rassemblement organisé à Sofia, il avait appelé ses partisans à "nettoyer la ville" des réfugiés et immigrés.
Le FN avait exclu de s'allier avec les néo-nazis grecs d'Aube Dorée, l'élu allemand du NPD ou les Hongrois du Jobbik, tous jugés "infréquentables".
Poutine demande la levée de l'autorisation d'intervention
Vladimir Poutine a demandé mardi à la chambre haute du parlement de Russie d'abroger l'autorisation qu'elle a donnée à une intervention militaire russe en Ukraine, a annoncé le Kremlin, cité par les agences de presse russes.
Le Conseil de la Fédération a donné le 1er mars à Vladimir Poutine l'autorisation de lancer une intervention militaire en Ukraine pour y protéger les populations russophones. Le texte sera abrogé mercredi, a annoncé Andreï Klimov, vice-président de la commission des Affaires étrangères du Conseil, toujours selon Interfax.
Le président ukrainien Petro Porochenko a proclamé vendredi un cessez-le-feu unilatéral d'une semaine dans le cadre d'un plan de paix en 15 points, mais des combats se sont poursuivis au cours du week-end dans l'est de l'Ukraine.
Les séparatistes pro-russes des régions de Donetsk et Louhansk ont accepté lundi soir d'observer également une trêve jusqu'à vendredi.