NOUVELLES EN FRANCAIS 19/02/2015

Ce jeudi, le gouvernement grec a demandé officiellement aux pays de la zone euro une prolongation de l’accord de prêt européen, via un «accord-relais de six mois durant lesquels il s'engage à l'équilibre budgétaire»,  qui n'inclut pas la prorogation du «mémorandum» en cours, synonyme d'austérité.   
  
Dans le même temps, la proposition du gouvernement grec garantit à ses partenaires européens «des réformes immédiates contre l'évasion fiscale et la corruption», et parallèlement des mesures «pour affronter la crise humanitaire et relancer l'économie».                                                                                            
Cet accord a pour but de donner du temps au gouvernement pour présenter à la zone euro un « nouveau contrat pour la reprise et la croissance » sur la période 2015-2019, qui inclura un plan de « réduction de la dette, comme le prévoyait la décision de 2012 » des ministres des Finances européens, poursuit cette source.    
« C'est officiel: Bruxelles a reçu une lettre des autorités grecques demandant une extension de six mois de son prêt », a annoncé jeudi le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem.    L'Eurogroupe se réunira vendredi 20 février à 16 heures (heure de Grèce) pour examiner la requête grecque, a également annoncé jeudi matin Jeroen Dijsselbloem sur le réseau social.                                                                          L'Eurogroupe a indiqué qu'il étudierait la demande grecque vendredi.                                                                                      Si la Commission européenne y voit un signal positif, l'Allemagne la rejette en bloc, estimant qu'elle ne représentait "pas une solution substantielle".                                                                                  "En vérité, elle vise à obtenir un financement-relais, sans remplir les exigences du programme. Le courrier ne remplit pas les critères définis lundi par l'Eurogroupe", a également déclaré Martin Jäger, porte-parole de Wolfgang Schäuble, dans un bref communiqué.                                                    
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, qui se pose avec M. Juncker en "médiateur", se dit certain qu'il existe des "marges de manoeuvre". 
                              
Il est "très important que nous fassions tous les efforts nécessaires pour éviter une rupture qui serait absurde et dommageable pour les uns et les autres". 
                                                                                       "L'Eurogroupe n'aura demain que deux choix: accepter ou rejeter la demande grecque. On verra alors clairement qui veut une solution et qui n'en veut pas", a déclaré un haut fonctionnaire du gouvernement grec.   
Un Euro Working Group, l'instance de la zone euro au niveau des hauts fonctionnaires, devait se réunir dans l'après-midi pour évaluer la requête grecque et préparer la réunion des ministres des Finances de vendredi.






« Nous ne signerons pas d’accord qui ne respecte pas la volonté du peuple grec » a déclaré ce matin le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellaridis.  
                                                   
« Nous ne pouvons parler de continuité d’un programme que la majorité du peuple grec a rejeté ».




La Banque centrale européenne (BCE) a décidé, mercredi, de reconduire pour deux semaines le mécanisme de prêts d'urgence, crédits baptisés ELA (pour « Emergency Liquidity Assistance », accordés aux banques grecques et de relever à 68,3 milliards d'euros leur plafond.   
Ces prêts font office de parachute pour les banques grecques, en proie à des problèmes de liquidités.



L'ancien président de la République française Valéry Giscard d’Estaing estime que la sortie de la Grèce de la zone euro serait une bonne choseet que son entrée dans la zone euro en 2001 "fut une erreur évidente".
Il propose une «friendly exit», une sortie dans un esprit amical, «dans l’intérêt mutuel de chacun qui lui permettrait de préparer «un éventuel retour, plus tard».                                                                        

Sans cela, VGE prédit «une crise encore plus sévère».    
« La question fondamentale est de savoir si l'économie grecque peut repartir et prospérer avec une monnaie aussi forte que l'euro. La réponse est clairement négative. Mais au lieu de se concentrer sur ce sujet de fond et d'y répondre, les Européens se focalisent sur la dette grecque », estime-t-il dans un entretien au quotidien Les Echos.                                                                                                    
Selon l'ancien président français, "la Grèce ne peut régler ses problèmes aujourd'hui que si elle retrouve une monnaie dévaluable. Il faut donc envisager ce scénario très calmement, à froid, dans l'intérêt de la Grèce elle-même. Il est absurde de dire qu'il s'agirait d'un échec de l'Europe".
« La Grèce a toute sa place dans l'Union européenne, assure cependant VGE. En quittant l'usage de l'euro, elle ne ferait que rejoindre des pays comme le Royaume Uni, la Suède, la République tchèque qui ne l'ont pas adopté. Ce processus de sortie ordonnée doit et peut se dérouler de manière non conflictuelle, dans l'intérêt mutuel de chacun ».



 Prokopis Pavlopoulos a été élu président de la République à une très large majorité de 233 voix sur 300 au Parlement mercredi soir.                                                             Il ne prendra ses fonctions de Président de la République que le 13 mars lorsqu’expirera le mandat de son prédécesseur.

La 4e Section du Conseil d’Etat a rejeté la demande des habitants de Chalcidique demandant l’arrêt des travaux dans les installations métallurgiques et d’élimination d’anciens résidus dans la région des mines d’or de la société anonyme ¨Ellinikos Chryssos¨.

Les bateaux ¨Taxiarchis¨ et ¨Vitsentzos Kornaros¨ resteront à quai demain vendredi alors qu’aujourd’hui c’était le ¨Aqua Spirit¨ qui est resté à quai, l’équipage ayant exercé son droit de rétention de travail revendiquant le paiement des mois travaillés.



« Les dirigeants politiques du ministère de la Justice ont pour priorité d’assurer les prestations de santé dans les maisons d’arrêt et les prisons » a déclaré le ministre de la Justice, Nikos Paraskévopoulos, alors que le ministre de la Santé, Andréas Xanthos, a déclaré que ‘‘toutes les possibilités d’intégrer l’hôpital des prisons de Korydallos dans le système de santé étaient à l’étude afin d’assurer un bon niveau de soins’’.


L’association Médecins du Monde a affirmé ‘‘avoir constaté des conditions rappelant les camps de concentration’’ lors de leur visite du centre de rétention de migrants à Amygdaleza.        Ils ont constaté que les immigrés et réfugiés étaient privés de prestations fondamentales telles que repas et soins médicaux, et que dans leur grande majorité ils n’avaient pas connaissance des raisons pour lesquelles ils étaient dans ces camps de rétention ni de ce qui les attendait plus tard.


Lors d’une assemblée générale, les employés de ERT-3 ont adopté un texte dans lequel ils soulignent que chaque jour qui passe et que l’ERT reste fermée, la blessure faite à la Démocratie non seulement ne se referme pas mais au contraire ne fait que s’aggraver.
Les fuites dans la presse concernant le jour d’après de l’ERT engendrent une certaine inquiétude chez ses employés.

La réouverture de l’ERT ne peut se faire à partir de zéro et il faudra que l’expérience vécue de l’autogestion soit le modèle de fonctionnement.

Ils prennent position contre une évaluation du personnel et demandent que les fréquences et les émetteurs qui se trouvent encore en possession de NERIT soient restitués à son propriétaire naturel, c’est-à-dire à la Radio Télévision Hellénique.

La réparation de l’injustice doit se faire par une reconnaissance complète des droits des travailleurs et le fonctionnement de toutes les structures de l’ERT.



L’ONG internationale de cybermilitantisme Avaaz a déclenché sur son site ¨Collectif de coordination contre les fermetures et les mises en disponibilité¨ une campagne demandant la réouverture de l’ERT.                                                                                                   
 Avaaz invite les citoyens n’approuvant pas le fait que 23 jours après les élections, les fréquences publiques de l’ERT soient toujours prises par l’ersatz d’audiovisuel public NERIT à signer la pétition, qui sera ensuite  adressée au gouvernement.




Mardi prochain 24 février à 10 heures, première rencontre de POSPERT avec le ministre d’Etat chargé des médias, Nikos Pappas, pour lancer le dialogue sur le projet de loi relatif à la réouverture de l’ERT.



Temps ensoleillé, demain, sur la plus grande partie du pays avec des passages nuageux sur la Thrace et la Crète et des gelées matinales sur la Grèce continentale.                                                                  Les températures varieront de 0° à 12° en Attique et de -3° à 10° à Thessalonique.
Τελευταία τροποποίηση στις Παρασκευή, 14/06/2013 - 23:54